De Québec à Lima

Lundi 13 août 2012 : vol Québec – Lima via Toronto.

Rien de plus facile que de rejoindre l'aéroport de Québec à vélo ! De la piste cyclable tout du long ou presque, 10km à peine et un aéroport à peine plus grand que celui de Clermont-Ferrand ! Jusque là, tout va bien.

Nous arrivons assez confiants, avec 3h30 d'avance. L'expérience du premier embarquement à Orly devrait nous servir. Et bien non ! A Paris, c'était presque facile ! Le personnel de l'aéroport avait été très facilitateur et sympathique. Ici, rien ! Le personnel d'Air Canada n'a pas été sympathique du tout. Le règlement rien que le règlement, et chacun son boulot.

En gros, nous avons droit à 23kg de bagages chacun en soute et 10kg chacun en cabine. A priori, ça semble amplement suffisant pour nos 130 kg de bagages. Sauf que … Nous n'avons droit qu'à un bagage en soute par personne, vélos compris …..Alors avec nos 21 sacs et sacoches, vous voyez le problème …. Nous passons environ 2h à réorganiser nos bagages en essayant de tenir compte des avis contradictoires du personnel d'embarquement et du personnel de sécurité, et en essayant de maîtriser notre stress … Il faut bien trouver une solution ! L'heure fatidique d'embarquement approchant, le personnel s'est enfin mis à bouger (un peu), et à nous donner des directives plus claires, ainsi que du carton qu'ils nous avaient dit ne pas avoir …. On a bien senti quelques regards ennuyés, mais il ne faut JAMAIS déroger au règlement !! Le responsable de l'embarquement a même été méprisant en nous disant qu'ils n'étaient pas une compagnie de démenagement ... Bref, si vous voyagez comme nous, évitez Air Canada.

Les enfants ont fait de leur mieux pour aider et maîtriser leur stress aussi. Une fois tout enregistré, nous sommes partis soulagés, mais chargés à bloc de nos sacs cabine (12kg chacun), et délestés de quelques dollars de pénalités. Pas le temps de faire pipi, ni de boire, ni de manger, il faut embarquer ! On a tellement bien réorganisé nos bagages, qu'on a oublié de retirer des sacs cabines toutes les bouteilles de shampoing, crème solaire (toute neuve bien sûre), … parties à la poubelle au contrôle des sacs ! Tant pis ! Bon, patience, il n'y a qu'1h20 de vol pour Toronto. Au changement d'avion, nous aurons bien le temps de manger un peu …

Les enfants ont passé une bonne partie du vol Toronto – Lima devant leur petit écran de télé individuel : Tintin notamment, et ont apprécié le repas. Nous en avons profité pour vous écrire !

Nous arrivons à Lima vers 1h du mat...., le temps de passer la douane, de récupérer nos bagages, et d'enfourner tout ca dans la camionnette qui nous emmène à l'hôtel, il est presque 3h quand nous nous couchons ! Sur la route entre l'aéroport et l´hôtel, les filles s'exclament devant les cactus et les palmiers qui bordent la route: On leur explique qu'ici c'est l'hiver: A Lima, le ciel est couvert en permanence et il fait entre 15 et 20 degrés. L'hôtel est tout petit (8 chambres), calme et nos hôtes sympathiques. Le 14 : grasse mat, et visite du quartier (Barranco). C'est un quartier agréable, vivant, commercant et un petit peu touritique, mais sans plus. Nous avons trouvé un petit resto où les péruviens se restaurent pour 2 euros par personne ... Une bonne soupe, du riz ou des patates avec du poulet ou du poisson. Les parts sont très copieuses ; nous avons commencé avec 5 parts ... nous n'en prenons plus que 3 ! Tout le monde est allé chez le coiffeur :  2 euros pour une bonne coupe, c'est parfait ! Nous sommes allés au coeur de Lima sur la Place d'Armes et visiter le Musée archéologique. (vous verrez les photos plus tard).

La suite du périple : Nous quittons Lima le 17 en bus direction San Vincente de Canete, puis nous continuons a vélo via Pisco, Ica, Nazca par la route 1 (Panaméricaine). De là, nous entamons la montée sur l'altiplano par la route 26 jusqu'à Cuzco. Arrivée à Cuzco dans 3 ou 4 semaines ...

Comments

[Luc, Fabienne et Tess]

Mais c'est juste....passionnant. Nous vous suivons !
Luc, Fabienne et Tess.

[allonsvoirsilaterreestronde]

Bonjour à tous

Bon démarrage en Amérique du Sud. La route qui part de Lima n'est pas la plus jolie, et la montée à travers le désert bien longue. Mais une fois en haut, vous découvrirez la splendeur de
l'altiplano. Si vous avez le temps, faites un détour par Paracas et les îles Ballestas, les enfants se régaleront avec tous les animaux et toute la famille appréciera le calme du parc (à découvrir
en vélo) après les premiers kilomètres sur la panaméricaine où
les péruviens vous salueront à grands coups de klaxon ! Huacachina vaut le détour pour son oasis et ses dunes de sables. Alors, bon courage à tous, n'oubliez pas qu'après les montées, il y a
TOUJOURS une descente.
Suerte

Sandrine, Philippe, Cédric, Margaux, Léna et Nicolas

[Mamy Ariane]

D'après votre article, "Air Canada" n'est pas à conseiller, vous avez vécu là des moments angoissants qui seront heureusement bien vite oubliés.
A bientôt pour la suite de vos aventures.
Mamy Ariane.

[Denis]

Hé! Moi aussi, j'ai failli être sauvé par des Faurefive.

Vous avez fait des émules.
Samedi et dimanche, je suis allé à vélo d'Aurillac à Palavas. Manque de pot, c'était les deux pires jours de la canicule.
Samedi, sur le coup de 14 h, j'attaque la montée du Lévezou, profitant de l'ombre de la forêt. 14h30, il est temps de faire une pause: repas et sieste en attendant de repartir après 16 h.
Je me suis installé sur le bord d'une minuscule route sans une seule voiture, mais l'endroit où je suis est visible depuis le route principale. Mon vélo est couché sur le gazon, et moi aussi (à
l'ombre). Je me dis, un peu inquiet, que vu de la route principale, on peut imaginer un cycliste tombé de vélo, vaincu par la canicule. Je risque de voir apparaître un hélicoptère alerté par un bon
samaritain et prêt à hélitreuiller tout ce qui bouge, et une armée de pompiers courant partout en criant: "Où est la victime? Où est la victime?".
J'en suis là de mes réflexions quand j'entends une voiture qui s'arrête. Repart. Hésite. Puis bruit caractéristique d'une marche arrière. Je m'assieds pour voir ce qui se passe. La voiture s'arrête
au niveau du carrefour avec la route où je suis. Ils ne sont pas cinq, mais seulement deux. Le conducteur, ayant vu que je remuais encore, juge inutile de s'engager sur la petite route et me crie:
"Ça va?". Je lui crie (très fort pour qu'il ne me croie pas mourant):"Oui!". On voit par là que j'ai de la conversation. Et je leur fais de la main un signe qui peut signifier, au choix, bonjour,
au revoir ou merci beaucoup.
Ils repartent, peut-être déçus. Ils n'auront sauvé personne ce samedi, et ils n'auront pas de bonne action à raconter à leurs amis. Pas comme ces damnés Faurefive dont ils lisent le blog tous les
jours.
Bon. Je me moque. Mais à leur place, j'aurais peut-être fait pareil.
Et rappelez-vous bien! Si, au Pérou, quelqu'un vous demande un renseignement (l'âge de Rascar Capac, par exemple, ou le quai d'embarquement du Pachacamac, ou bien qu'est-ce que le guano), vous
répondez: "No sé".

[Caroline H]

et bien je vois que dans les aéroports on vous fait vivre des moments plutôt stressants! Vous allez être d'autant plus contents de reprendre les vélos.
Bises

Caroline